Source : http://www.sortirdutravail.org
Aujourd’hui jour de flemme, je me contente de reprendre un extrait d’un article intéressant qui montre comment on porte en germe son propre burnout. Les questions sont à replacer dans un contexte où la crise et la peur réelle de perdre son travail et de se trouver en difficultés est susceptible de créer des vocations.
Voici traduites les vingt questions des Workaholics Anonymous américains. Si vous répondez oui à trois ou plus de ces questions, il se peut que vous ayez une dépendance au travail.
- Etes-vous plus enthousiaste pour les activités professionnelles, que familiales ou autres?
- Y a-t-il des moments dans lesquels vous pouvez avancer très vite dans votre travail, et d’autres moments où vous n’y arrivez pas?
- Emmenez-vous votre travail au lit avec vous, le soir? Les weekends? Pendant les congés?
- Votre travail est-il l’activité que vous aimez le plus, et dont vous parlez le plus?
- Travaillez-vous plus de 40 heures par semaine?
- Transformez-vous vos hobbies en activités lucratives?
- Endossez-vous l’entière responsabilité envers les résultats de votre travail?
- Votre famille et vos amis ont-ils abandonné l’idée de vous voir arriver à l’heure?
- Faites-vous régulièrement des heures supplémentaires parce que vous craignez qu’autrement votre travail ne sera pas fini?
- Sous-estimez vous le temps nécessaire pour un projet, avant de vous dépêcher à la fin pour le finir?
- Pensez-vous qu’il soit acceptable de travailler de longs horaires, tant qu’on aime ce qu’on fait?
- Vous arrive-t-il de perdre patience avec les personnes qui ont d’autres priorités, extra-professionnelles?
- Craignez-vous de perdre votre poste, ou de passer pour un perdant, si vous ne travaillez pas assez dur?
- L’avenir est-il pour vous une source d’anxiété constante, y compris lorsque tout va bien?
- Dans toutes les activités, vous impliquez-vous avec énergie et compétitivité, y compris les activités en dehors du travail, comme le jeu?
- Cela vous énerve-t-il quand quelqu’un vous demande d’arrêter de travailler pour faire autre chose?
- Vos longs horaires ont-ils fait du mal à votre famille, et à vos proches?
- Pensez-vous à votre travail quand vous êtes au volant, avant de vous endormir, ou pendant que d’autres vous parlent?
- Travaillez-vous, ou lisez-vous, durant vos repas?
- Pensez-vous que plus d’argent résoudra les problèmes de votre vie?
Quand je lis tout ça je me dis que je dois des excuses à mon fils, à mes amis … A tous ceux que je laisse au second plan … par facilité peut être aussi, après tout, être accro au travail n’est pas une addiction mal vue …