Un bon manager, ça existe… mais un mauvais aussi

Sur Linkedin j’ai croisé récemment quelques articles sur ce qu’est et n’est pas le management, et surtout, comment faire la différence entre un « bon » et un « mauvais » manager. On peut parler de bien des façons du management, Google a envisagé de se passer de managers sans aller au bout de la démarche, mais aborder le sujet façon OUI/NON, BIEN/MAL, FAIRE/PAS FAIRE, le management ou plutôt le style de management serait-il aussi binaire ?

D’après Hervé Sérieyx : « On rejoint une entreprise pour son image, on y reste pour l’intérêt du travail, on la quitte à cause de son management.« 

Ce que j’en sais, c’est que j’ai eu toutes sortes de managers. Et ce qui a été déterminant pour moi dans leur style de management ça n’a été ni leur technicité, ni leur compétence à fédérer, ni leurs talents d’organisation ou de gestion de projets. Pas plus leur capacité à évaluer leurs collaborateurs ou à pratiquer l’équité.

Ce qui pour moi a fait la différence tient en un mot : l’exemplarité.

J’avais un manager que j’aimais bien. Quelque chose au fond de moi me disait « méfie-toi » mais néanmoins, elle était souriante, plutôt conciliante, elle ne me cherchait pas plus que ça. Elle avait su installer une certaine estime entre nous et nos relations étaient plutôt fluides et basées sur une forme de confiance.

Cette personne était à temps partiel, travaillant 4 jours par semaine, mais compte tenu de ses fonctions, la Direction lui avait fait signer un contrat de 4 x 8H soit 32H hebdos pour un salaire de XXX€.

Quelques années plus tard, cette personne envoie un mail à sa N+1, américaine basée à Munich, je n’ai rien contre l’un ni l’autre mais une personne un peu éloignée du droit du travail français. Et elle lui dit : « voilà, en France on est aux 35H, je travaille 4 jours sur 5, je suis donc au 4/5e, donc mon contrat fait 28H pour XXX€ ». L’américaine de Munich de me dire : « Anne, il faut modifier le contrat de ta n+1, elle est aux 4/5e donc son contrat est de 28H pour XXX€ ».

Dont acte. A votre avis, qu’arriva-t-il 6 mois après ? Une fois son contrat de 28H en poche, mon manager se mit aux 35H. En gagna au passage une augmentation grâce à ce tour de passe-passe de plus de 12%.

Pas mal pour une DRH exemplaire.

Mais ce n’est pas tout.

Ce même manager subit une opération bénigne qui entraîna 4 jours d’arrêt de travail. Arrêt financé pour sa grande majorité par l’organisation qui faisait le maintien de salaire (pas de carence) et la subrogation. A son retour, elle obtint du service paye, au motif qu’elle avait travaillé depuis chez elle alors qu’elle avait un arrêt, 2 jours de récupération. 2 jours qui, si vous me suivez toujours, avaient été payés par le biais du maintien de salaire durant la maladie.

On ne peut pas rester motivé lorsqu’on reporte à un manager qui n’est pas exemplaire pour bien des raisons. A mon sens, la principale est le fait que l’on est confronté quotidiennement à un conflit de valeurs : si ce manager, estimé par sa hiérarchie, légitime à ses yeux, peut agir de la sorte, que penser des strates au-dessus ? Quel est ce système qui permet à certains d’être « au-dessus des lois » ?

Et je souhaiterais dédier ces quelques lignes à Sandra Valarin, manager hors pair. Et la remercier. Pour ceux qui suivent toujours : https://www.linkedin.com/in/sandra-valarin-56757b54/

Les bienfaits de la course à pied sur le stress au travail

Le stress et la course à pied

Quand j’ai commencé à courir, je l’ai fait pour garder la forme voire l’améliorer un peu, j’avais déjà presque 50 ans. Je n’aurais jamais pensé que cela  m’aiderait également à me détendre autant. Assez rapidement des solutions à des problèmes petits ou grands s’imposèrent à moi pendant que je courais. Sans réellement me préoccuper du travail ou autres sujets d’anqoisse, les idées me venaient et ces idées m’ont aidée à rapidement avancer.

Running pour contrer le stress
Courir a la faculté de détendre et de faire baisser le stress. La plupart des coureurs, d’ailleurs, en témoignent lorsqu’ils parlent de leur stress.

Certains soulignent l’intérêt de la course à pied lorsqu’ils éprouvent le besoin d’un petit coup de pouce avant de prendre une décision. Certains ont même élaboré un entraînement sous la forme d’une thérapie par le running. Aucun coureur ne contestera le lien entre course à pied et gestion du stress.

L’action sur l’hormone du stress

Courir n’est pas seulement un très bon moyen de rester en condition mais aussi aide à générer de bonnes idées. La libération de l’hormone du stress diminue. Bizarrement il m’arrive de produire plusieurs idées à la fois avec la peur de les oublier et donc je fais vite une note sur mon smartphone. Certains coureurs utilisent la fonction enregistrement de leur téléphone pour y dicter directement une note, ce qui est encore plus rapide et facile. Tout en continuant à courir. 😉

Quand peut-on parler d’une bonne technique de running ? Et comment, à l’appui de cette technique, peut on vraiment mieux courir ? Question facile, réponse bien moins. Un entraîneur de course à pied vous regarde courir et peut vous indiquer si votre posture est efficace et vous aider à la rectifier. Si vous n’avez pas de coach comme la plupart d’entre nous, vous pouvez néanmoins garder en tête quelques règles de base.

Les avantages de la course à pied, si vous souhaitez vous détendre, sont évidents. Parmi les plus répandus :

  • Vous videz votre tête avant de commencer ; c’est plus facile par temps de grand vent (!)
  • Vous oubliez pendant un moment vos préoccupations quotidiennes
  • Vous libérez de la place pour des nouvelles idées et des solutions originales ainsi que certaines solutions à ce qui vous préoccupe
  • Et bien sûr vous améliorez votre condition et votre santé😉

La course à pied et la confiance en soi

Il est assez facile de gagner en confiance en soi lorsque l’on court. Mieux encore : courir, excellent mode de prévention du stress, représente un moyen idéal pour garder son calme en périodes de presssion. Au moment des paies, en ce qui me concerne …

J’en suis arrivée à ne plus pouvoir dissocier course à pied et confiance en moi. Surtout grâce au running, j’ai pu surmonter des époques douloureuses ou pénibles et par là-même j’ai pu retrouver ma confiance en moi. Sans savoir au moment même que mes difficultés s’étaient amoindries, aujourd’hui en prenant du recul sur ces derniers mois c’est devenu un fait que courir me donne plus d’équilibre et me permet de prendre des décisions qui,  à défaut d’être pertinentes, car qui le sait, me conviennent mieux car elles viennent de moi.

Confiance en soi en courant

Ceux qui courent des 10km, des semi, des marathons, savent que courir est un échappatoire ne serait-ce parce que l’on est fier des performances que l’on atteint qui permettent à la confiance en soi de faire de vrais bonds en avant. Certains chômeurs ont de grandes difficultés avec l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. Ceux qui se lancent dans un projet tel un marathon se rendent compte qu’ils libèrent en eux bien plus que le seul sentiment (la seule réalité) d’avoir parcouru une distance énorme et sont allés au bout. En se surpassant plusieurs fois physiquement, en persévérant, on reprend le sentiment de respect de soi et d’autosatisfaction. On reprend contact avec ce que l’on vaut.

Courir avec lorsque l’on est en poste

Occuper un emploi procure du plaisir et chausser régulièrement les runnings pour aller courir en procure tout autant. Rien n’empêche, lorsque l’on change de job, en entretien, d’évoquer le fait que l’on a couru un marathon (ou les 100 km de Millau pour les plus téméraires -ce n’est pas mon cas). Cela peut parfois aboutir à de nouvelles propositions, les exemples ne sont pas si rares.

On peut entraîner ses collègues à participer à des courses de type Parisienne, Odyssea, Paris-Versailles … pour la team-building, pour la fierté de courir sous la bannière de son organisation, pour se faire sponsoriser … Pour mémoire pour participer à un semi il faut prévoir un budget d’une trentaine d’euros. Quand même.

Les événements ont une action addictive

Courir reste le fil rouge et il est conseillé de le faire 2 à 3 fois par semaine. Courir, participer à des compétitions a quelque chose d’addictif.  Au début on n’en voit pas trop l’intérêt mais après avoir connu l’expérience d’une grande fête de la course en groupe, on est très heureux. Au bout d’un moment on ratisse le web pour identifier un semi ou une course près de chez soi.

Juste pour le plaisir

Téléchargez l’application Endomondo, gratuite, qui donne les kilomètres, la distance parcourue  et la vitesse en direct si vous mettez vos écouteurs.  C’est ludique, et ça donne une idée de sa progression ou de la décision à prendre : raccrocher les chaussures de running ?

Une amie a commencé à courir parce qu’elle démarrait une dépression limite burn-out. Au cout d’un an, elle courait son premier marathon et elle n’imagine plus une vie sans courir.

Courir, c’est bien plus qu’un hobby. Cela maintient bien des coureurs à pied en équilibre et cela oblige ceux qui passent trop de temps au boulot à penser à eux (à leur corps).

Cela vaut vraiment le coup d’essayer, non ?