De la Génération Papy Boom à la Génération Z … sommes-nous si différents ?

Peut-être votre prochain collègue en est-il un. Ou votre enfant. Ce qui est vrai c’est que nous allons tous avoir affaire à eux, les petits de la Génération Z qui ont aujourd’hui  entre 10 et 25 ans. Certains sont encore à l’école primaire, d’autres sont en train d’étudier pour le Prix Nobel. Que pouvons-nous attendre de cette génération, parmi lesquels les plus anciens entrent dans la vie active ?

Un point de vue nuancé par rapport à l’article commis il y a quelques années maintenant :  http://wp.me/p46WIj-hu

Leur credo : la sécurité

“Les « Millenials », ou génération Y, leurs aînés, ont grandi à une  époque de chances insoupçonnées.

Les parents d’aujourd’hui éduquent leurs enfants dans le contexte d’une époque d’instabilité politique et économique. Ils insistent sur l’importance de faire des choix sécurisés plutôt que de leur dire ce qui leur a été dit : fais ce que tu veux pourvu que tu sois heureux.

Cela se retrouve dans les chiffres : ainsi les petites filles choisissent-elles d’étudier des langues au lycée. Le New York Times évoque une génération « adulte » et « orientée sur la carrière ».

Oh, comme ils diffèrent de leurs prédécesseurs, ceux de la Génération Y ou Millenials. Qui ont aujourd’hui entre 20 et 35 ans. Ces derniers ont grandi dans une certaine prospérité des années 90 et ont été éduqués dasn l’idée que le monde était à leurs pieds. Mais un 11 septembre et une crise financière plus tard, ils se sont vus régresser sur le marché du travail. Et se ont été raillés sur leur narcissisme et leur mode de vie façon séries américaines.

Leur problème : manque de concentration et difficultés avec l’autorité

Si les Millenials et les générations qui les précèdent se souviennent encore de l’époque sans internet (et parfois la regrettent), les Gen-Z en tant que Digital Natives ne savent pas vivre sans smartphone.

Ils consomment un flux incessant d’information et sont habitués à un dialogue qui ne cesse jamais, écrit le Huffington Post. De ce fait leur niveau concentration est très faible, huit secondes, ils sont rompus au multitâche (sur cinq écrans) et ont une prédilection pour les media les plus rapides tels que Snapchat et Insta, on le sait, Facebook/Meta c’est pour les darons ou les dinosaures.

Du fait de leur évidente connexion à la technologie ils ne veulent pas être adressés autrement qu’en clients ou consommateurs. Ils sont intraitables sur un service client qui ne leur semble pas à la hauteur.

Réfractaires à l’autorité, ils préfèrent un environnement de travail dépouillé de toute hiérarchie, au sein duquel ils peuvent travailler comme des freelance, toujours d’après le Huffington Post. L’esprit d’entreprise est dans leur ADN, en habitués qu’ils sont des success stories des start-ups et licornes.

Ils ont de l’argent à dépenser

Les Generations Z ont les moyens. Les écoliers dépensent en moyenne 91€ par mois, principalement pour des vêtements, des chaussures, les fast-food. La revue Forbes estime leur pouvoir d’achat annuel aux Etats-Unis à 200 milliards de dollars, montant dans lequel sont inclus les achats effectués par leur pouvoir d’influence.

Ils font penser à Papy et Mamie

La GenZ fait penser à la génération silencieuse des années 20 et 30, qui elle aussi vécut des temps instables et opta pour la sécurité. Mais indépendemment de toutes les études sur les tendances, de toutes les prédictions, nous parlons simplement d’une génération de gens jeunes. Ils restent des jeunes ado(adu)lescents avec tout ce qui caractérise cette période de la vie de chaque individu qui la traverse.

Ce sont des jeunes d’aujourd’hui mais avant tout des jeunes.

Alors … Cessez de dire cette génération cherche des valeurs, du sens, de l’équilibre dans son travail et en dehors de son travail ; la fameuse QVCT. Oui, c’est ce qu’ils cherchent. Et nous, alors, GenX ou même Papy Boomers, n’étions-nous pas dans le meme état d’esprit qu’eux, n’étions-nous pas dans la même quête ?

 

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