De la Génération Papy Boom à la Génération Z … sommes-nous si différents ?

Peut-être votre prochain collègue en est-il un. Ou votre enfant. Ce qui est vrai c’est que nous allons tous avoir affaire à eux, les petits de la Génération Z qui ont aujourd’hui  entre 10 et 25 ans. Certains sont encore à l’école primaire, d’autres sont en train d’étudier pour le Prix Nobel. Que pouvons-nous attendre de cette génération, parmi lesquels les plus anciens entrent dans la vie active ?

Un point de vue nuancé par rapport à l’article commis il y a quelques années maintenant :  http://wp.me/p46WIj-hu

Leur credo : la sécurité

“Les « Millenials », ou génération Y, leurs aînés, ont grandi à une  époque de chances insoupçonnées.

Les parents d’aujourd’hui éduquent leurs enfants dans le contexte d’une époque d’instabilité politique et économique. Ils insistent sur l’importance de faire des choix sécurisés plutôt que de leur dire ce qui leur a été dit : fais ce que tu veux pourvu que tu sois heureux.

Cela se retrouve dans les chiffres : ainsi les petites filles choisissent-elles d’étudier des langues au lycée. Le New York Times évoque une génération « adulte » et « orientée sur la carrière ».

Oh, comme ils diffèrent de leurs prédécesseurs, ceux de la Génération Y ou Millenials. Qui ont aujourd’hui entre 20 et 35 ans. Ces derniers ont grandi dans une certaine prospérité des années 90 et ont été éduqués dasn l’idée que le monde était à leurs pieds. Mais un 11 septembre et une crise financière plus tard, ils se sont vus régresser sur le marché du travail. Et se ont été raillés sur leur narcissisme et leur mode de vie façon séries américaines.

Leur problème : manque de concentration et difficultés avec l’autorité

Si les Millenials et les générations qui les précèdent se souviennent encore de l’époque sans internet (et parfois la regrettent), les Gen-Z en tant que Digital Natives ne savent pas vivre sans smartphone.

Ils consomment un flux incessant d’information et sont habitués à un dialogue qui ne cesse jamais, écrit le Huffington Post. De ce fait leur niveau concentration est très faible, huit secondes, ils sont rompus au multitâche (sur cinq écrans) et ont une prédilection pour les media les plus rapides tels que Snapchat et Insta, on le sait, Facebook/Meta c’est pour les darons ou les dinosaures.

Du fait de leur évidente connexion à la technologie ils ne veulent pas être adressés autrement qu’en clients ou consommateurs. Ils sont intraitables sur un service client qui ne leur semble pas à la hauteur.

Réfractaires à l’autorité, ils préfèrent un environnement de travail dépouillé de toute hiérarchie, au sein duquel ils peuvent travailler comme des freelance, toujours d’après le Huffington Post. L’esprit d’entreprise est dans leur ADN, en habitués qu’ils sont des success stories des start-ups et licornes.

Ils ont de l’argent à dépenser

Les Generations Z ont les moyens. Les écoliers dépensent en moyenne 91€ par mois, principalement pour des vêtements, des chaussures, les fast-food. La revue Forbes estime leur pouvoir d’achat annuel aux Etats-Unis à 200 milliards de dollars, montant dans lequel sont inclus les achats effectués par leur pouvoir d’influence.

Ils font penser à Papy et Mamie

La GenZ fait penser à la génération silencieuse des années 20 et 30, qui elle aussi vécut des temps instables et opta pour la sécurité. Mais indépendemment de toutes les études sur les tendances, de toutes les prédictions, nous parlons simplement d’une génération de gens jeunes. Ils restent des jeunes ado(adu)lescents avec tout ce qui caractérise cette période de la vie de chaque individu qui la traverse.

Ce sont des jeunes d’aujourd’hui mais avant tout des jeunes.

Alors … Cessez de dire cette génération cherche des valeurs, du sens, de l’équilibre dans son travail et en dehors de son travail ; la fameuse QVCT. Oui, c’est ce qu’ils cherchent. Et nous, alors, GenX ou même Papy Boomers, n’étions-nous pas dans le meme état d’esprit qu’eux, n’étions-nous pas dans la même quête ?

 

Onboarding

Nouveau job.

Le premier jour. Tout le monde est gentil avec vous, vous salue, vous observe l’air de rien du coin de l’œil. On vous présente votre équipe. Souriante.

Au repas on vous dit « si tu télétravailles note-le dans Outlook, que je le sache ».

Le deuxième jour. Tout le monde est gentil mais a repris son travail. Vous n’osez pas trop demander où l’on classe le dossier machin, tout le monde est affairé. Vous regardez, vous essayez de comprendre vite. Vous comptez sur votre expérience. Ce n’est pas la première fois que vous débutez dans une organisation.

Le troisième jour. Votre collaborateur vous montre, à vitesse grand V, ce qui est l’essentiel de son job. Vous savez que vous êtes censé pouvoir faire la même chose en son absence mais vous n’osez pas demander qu’on vous réexplique.

Les quatrième et cinquième jour on vous dit « tu ne devrais pas tarder à prendre tes marques, c’est toi l’experte des pays scandinaves ». Vous, vous avez l’impression de nager mais vous comprenez qu’il est recommandé de ne pas patauger trop longtemps.

La deuxième semaine : vous hasardez une question à laquelle on vous répond : « tu ne prends pas assez de notes, cette question-là tu l’as déjà posée ».

Dès la troisième semaine c’est la boule au ventre que vous partez travailler chaque jour. Le Seul moment de répit vous le trouvez le vendredi soir. Le weekend est-là. Mais dès le samedi matin vous pensez au lundi. Vous ne dormez plus beaucoup la nuit.

Vous êtes constamment déconcentrée par des interruptions multiples, des injonctions incantatoires. Vous vous demandez en permanence d’où le coup va partir.

La quatrième semaine on vous envoie deux jours à Oslo. Vous êtes cadre au forfait, vous vous levez à 4 :00 le jeudi et rentrez le vendredi soir à 21 :30, c’est normal. La veille, après le travail, vous vous êtes arrêtée chez Bricomachinchose pour acheter un adaptateur de prise. 6,90€. Impératif si vous voulez pouvoir charger votre ordinateur professionnel.

La cinquième semaine on vous appelle au bureau pour faire un point. Un feu de questions vous assaille, vous n’avez pas le temps de terminer la réponse à l’une d’elles qu’une autre fuse de nouveau. Vous avez l’impression de répondre à des devinettes. Au passage on vous rappelle que l’adaptateur, c’est bien, mais il aurait fallu demander l’autorisation en amont.

Vous demandez à télétravailler une journée, forte de ce qui vous a été dit le premier jour. On vous répond que cela fait juste un mois que vous êtes là, qu’il ne faudrait pas exagérer. C’est bien connu, télétravailler c’est se tourner impunément les pouces.

La sixième semaine l’un de vos subordonnés vous reproche de ne pas avoir laissé votre travail toutes affaires cessantes alors qu’il avait besoin d’une décision immédiate de votre part. Vous sentez qu’il met en cause votre style de management, oubliant au passage que vous lui accordez, à sa demande, une grande autonomie. Ce qui semble bien lui convenir.

La septième semaine, après tout on vous a bien expliqué qu’un des axes essentiels de votre poste c’est d’améliorer des process, vous vous lancez. Vous avez finalisé un projet qui vous semble pertinent, l’avez jeté sur un beau powerpoint, rédigé en anglais. Le projet est innovant, l’engagement financier est minime, vous avez le sentiment d’être dans l’efficience. Vous l’envoyez à votre manager. La réponse, cinq minutes après vous cloue sur place « merci mais ce n’est pas dans la culture de notre organisation ». C’est vendredi, vous rangez vos affaires. Il est 16 :00 mais vous n’avez plus d’énergie pour lancer autre chose.

La huitième semaine votre manager vous rappelle que quitter le bureau à 16 :00 n’est pas très bien vu, même un vendredi, et nécessite un accord de sa part. Oui mais je suis cadre au forfait. Oui, mais chez nous c’est comme ça.

La neuvième semaine un collaborateur avec qui vous avez passé la journée à négocier un contrat, négociation qui vous satisfait, vous reproche de ne pas l’avoir soutenu. Vous tombez des nues. Le lendemain vous n’avez plus mal au ventre : Vous jetez l’éponge.

 

Je lisais ce matin que 80,2% des contrats des moins de 34 ans sont rompus la première année[1]. A méditer. Je n’ai pas 34 ans mais … Même pas peur.

[1] Id-carrières.com

Chercher un travail après 50 ans, compétence ou état d’esprit ?

Etre remercié par son organisation, en particulier dans le cadre d’un licenciement économique peut être très douloureux. Passé la cinquantaine, il faut à la fois faire le deuil du poste actuel que l’on n’avait aucune raison de quitter, et trouver l’énergie de rebondir.

Voici comment retouver un job à 50 ans et plus 

Dans un marché junior et volatile, quelles sont les raisons pour lesquelles la personne de plus de 50 ans se heurte à des obstacles de plus en plus incontournables ? Alors même que le potentiel employeur dispose d’un grand nombre de raisons de recruter un senior.Il existe de réels motifs rendant les employeurs réticents à recruter des seniors. Ils craignent par exemple que cette popluation ne soit moins consensuelle et moins agile que leurs collègues plus jeunes. Alors même que cette catégorie de collaborateurs a beaucoup de choses à apporter en entreprise. Ainsi, le senior sera-t’il moins enclin à changer constamment de poste, est fort d’une grande expérience et sait immédiatement ce qui est attendu de lui en entreprise. De par leur expérience, les collaborateurs seniors sont plus solides, se posent moins de questions, ils savent où ils en sont en termes de connaissances et compétences. Par ailleurs ils se sont souvent trouvés, déjà, dans la phase délidate de la nouvelle organisation au sein de laqulle il s’agissait d’équilibrer vie privée/vie pro. Forcément, désormais, leur situation personnelle est plus calme, plus stable et ils aspirent à se développer, que ce soit sur un plan professionnel ou personnel.

‘Je ne trouverai plus jamais un emploi’

Ne plus y croire est un risque pour les personnes ayant passé la cinquantaine. Il leur arrive d’avoir peur de ne plus rien trouver, parce qu’ils « sont trop âgés pour ce marché du travail, quoi qu’il en soit ». C’est un gros gâchis. L’idée, c’est de s’interroger sur les nouvelles façons de chercher le job suivant. Ceci glisse de plus en plus en direction des Media sociaux, Linkedin, par exemple, et des agrégateurs d’emplois tels Indeed. Utiliser les canaux les plus pertinent augmente grandement le chance de succès. Et le plus important : n’attendez pas pour candidater, commmencez sur-le champ. Si vous craignez de perdre votre poste actuel du fait d’une réorganisation ou si vous vous rendez compte que vous êtes dans votre zone de confort depuis un peu trop de temps, c’est le moment de faire quelque chose de nouveau. Allez-y ! Le fait d’être en poste et en veille est la meilleure configuration possible pour trouver un nouvel emploi.

Concentrez-vous sur vos talents, pas sur ce qui mériterait d’être amélioré

Lorsque vous avez décroché un premier entretien, et ce quel que soit votre âge,  concentrer votre argumentation sur vos points forts,  ne veut surtout pas dire vous comparer à des générations plus jeunes mais plutôt souligner la façon dont vous pouvez, grâce à votre âge, faire la différence au sein d’une organisation. Voici quelques focus sur lesquels vous pouvez souligner votre valeur ajoutée :

  • L’expérience : vous savez de quoi vous parlez
    Vous avez vécu au fil du temps beaucoup d’expériences de vie et de travail. Vous avez vu des collaborateurs arriver et rerpartir. Vous savez ce qui marche, ce qui marche moins, ce qui ne marche pas. Ou plutôt, vous savez ce qu’il se passe. A celui ou celle qui essaiera de vous faire prendre des vessies pour des lanternes vous répondrez travail. Sans attendre.
  • Implication : le meilleur moyen de pas s’ennuyer
    Les Millenials se distingueraient, sans vouloir généraliser, par leur façon d’aller vite, et de s’ennuyer aussi vite. Fort de votre expérience actuelle et passée, fort de vos réussites, vos  résultats, vous pouvez montrer combien vous vous êtes toujours investi, quelle que soit la tâche, quel que soit le projet.
  • Stabilité : terminées les années de bousculade
    Votre situation du point de vue de la sphère privée est probablement stable. Vous avez dépassé l’heure de pointe, vous n’avez probablement plus d’enfants jeunes à la maison, vous vous connaissez mieux et savez mieux ce que vous voulez pour vous. Il n’y aura pas de surprise avec vous.
  • Productivité : vous connaissez votre sujet
    Grâce à l’expérience accumulée durant l’exercice de votre métier vous pouvez facilement vous approprier ou transposer certaines tâches. Vous connaissez le sujet et allez donc plus vite. Vous êtes productif.
  • Loyauté : vous ne zappez pas d’un job à l’autre
    Alors que l’on met souvent sur les Millenials l’étiquette de zappeurs, votre CV démontre votre fidélité. Vous ne changez pas de job comme de chemise mais essayez de tout mettre en oeuvre au service de l’organisation et de la fonction pour laquelle vous avez été recruté.
  • Largement employable 
    A 50 ans voire plus, vous avez occupé entre 3 à 15 postes différents, et donc souvent avec des fonctions différentes. A côté du poste sur lequel vous êtes en train de postuler, vous pouvez souligner le fait qu’il vous sera possible de donner un coup de main à des collègues dans des périodes de pic d’activité. Cela vous rend largement employable.

Astuces de professionnels : recruteurs et chasseurs

Il s’agit donc d’aborder les choses avec une mentalité positive ; si vous n’y croyez plus vous même, qui va y croire ? A côté de cette dynamique, d’autres points sont à rappeler lorsque vous allez postuler à un emploi en tant que senior. Voici quelques conseils de spécialistes :

  • Un CV sur mesure
    Contentez-vous de décrire ce qui est pertinent pour la fonction pour laquelle vous postulez. Si certains aspects de vos postes précédents sont transposables vers ce nouveau poste, mettez-les en relief.
  • Attention aux trous dans votre CV
    Ne passez pas sous silence certaines périodes de votre vie, meme si vous n’avez pas travaillé à ce moment-là. Si vous ne les mentionnnez pas, vous suscitez le doute. Il n’y a aucun mal à mentionner le fait que vous ayez passé 18 mois à accompagner votre père malade ou à élever vos enfants.
  • Ne tentez pas le diable
    Même si un changement de carrière semble intéressant et peut l’être, assurément, cela ne se fait pas d’un claquement de doigts. Si vous souhaitez rester en activité (tout en explorant de nouvelles possibilités de carrière, pourquoi pas), alors il est conseillé de postuler sur des emplois qui ressemblent à celui que vous occupez.
  • N’ayez pas honte de votre âge
    Ne cachez pas votre date de naissance. Le manque de transparence ne peut que susciter le doute. Votre âge n’est pas un gros mot. Car encore une fois :
  • L’espoir fait vivre
    Soyez positif et ne vous cachez pas derrière des raisons pour lesquelles vous pourriez ne pas convenir pour un nouvel emploi, comme le sentiment d’être trop âgé.
  • Restez sélectif
    Ne sombrez pas dans le désespoir en répondant à n’importe quelle annnonce. Soyez pointu et ne répondez qu’aux annonces qui vous correspondent vraiment et qui sont pertinentes au regard de votre CV. Soyez sélectif et n’envoyez pas votre candidature tous azimuts.
  • La personne derrière le CV
    Une organisation cherche une personne pour une fonction particulière et des tâches particulières, mais la personne qui se cache derrière le CV reste encore le critère le plus important dans le choix final. Il faut que vous puissiez vous intégrer au sein de l’entreprise. Utilisez donc votre CV et votre courrier de motivation pour montrer qui vous êtes, quelles sont vos valeurs et en quoi vous saurez vous rendre indispensable à l’organisation.
  • Réseauter, réseauter et réseauter encore
    Cela reste la meilleure façon de trouver un nouvel emploi. Plus vous avancez en âge, plus votre réseau devrait être développé. Faites savoir à un maximum de personnes de votre entourage/réseau, par exemple via Linkedin, que vous êtes en recherche active. Ceci vous permettra d’engager des échanges qui, en se multipliant, augmenteront vos chances d’aboutir dans votre recherche d’un nouveau poste.

Et maintenant : au travail ! Restez positif, ne vous cachez pas derrière votre âge, concentrez-vous sur votre valeur joutée et surtout, le plus important, ayez foi en vous-même.

 

Sources : Monsterboard.nl, Recruitingroundtable.nl, Cv5.nl, Openvoor50plus.nl, 50networ.50company.nl

Nouveau job : Première journée chez un nouvel employeur. Les pièges.

Ca y est, c’est votre premier jour. Il ne s’agit pas, maintenant que vous avez passé tous les entretiens, réussi les tests, signé votre contrat, de rater votre entrée en scène. Les premiers jours, il s’agit de comprendre un certain nombre de règles tacites qu’il vous appartient de respecter pour éviter de faire mauvaise impression. Présentez-vous de façon simple et consensuelle et ne prétendez pas tout savoir. Gardez en tête les principaux écueils ; être en stress est normal. Partez du principe que vos nouveaux collègues sont bien contents de bénéficer avec votre arrivée d’ une ressource supplémentaire.

A quoi devez-vous être attentif la première semaine

Le démarrage est important car vous allez donner votre première impression à vos collègues et vos managers. Il est normal que chacun, surtout le premier jour, soit tendu, d’autant plus que personne ne sait vraiment qui il a en face de lui. Avez-vous les épaules, comprendrez-vous ce qui va vous être expliqué ? Il est certain que vos futurs collègues savent qu’une nouvelle recrue est un peu perdue au début et qu’ils se préparent à devoir expliquer certaines choses plusieurs fois.

Faites-vous discret les premiers jours

Ca a l’air tout bête. Et pourtant. La plus grosse erreur dans dans une prise de poste, c’est de faire , dès les premiers jours, des commentaires et des critiques sur la façon de travailler et les pratiques de l’organisation. Restez discret, posez autant de questions que vous le souhaitez, mais contentez-vous de prendre acte. Même si une partie de votre poste comprend la mise en place de process, mieux vaut ne pas vous prononcer au début. Vous avez beau savoir que vous procéderiez autrement, une attitude critique serait arrogante, il y a très certainement du sens, de très bonnes raisons pour que l’organisation ait une configuration qui ne vous paraît pas adaptée, mais au début vous ne connnaissez pas toute l’histoire. seul se taire est pertinent.

Pourquoi vous avez eu ce poste ?

Vous découvrez probablement  la raison pour laquelle avez été retenu pour le job, mais vous pouvez aussi chercher à savoir pourquoi vous avez été choisi ; profitez-en pour vous renseigner : pourquoi ce poste était-il à pourvoir ? S’agit-il d’une création oubien remplacez-vous quelqu’un qui a été promu, ou qui est parti ? Quels étaient les points forts et les résultats de la personne qui occupait le poste avant vous et que votre management souhaiterait voir perdurer dans cette fonction ?

Intéressez-vous à l’organisation

Vous souhaitez en connaître autant que possible sur vos nouvelles fonctions et sur vos collègues ; pensez également à vous informer sur l’histoire de l’entreprise, sa création, ses créateurs, ses administrateurs, ses réorganisations éventuelles en cours de route. Quel est son marché, quelle est la cible, quels sont ses points forts pour servir cette cible. Quels sont ses projets moyen et long terme : croissance, consolidation, fusion avec une autre entreprise ? Il va de soi que vous n’aurez pas les réponses dès les premiers jours mais restez à l’écoute, soyez attentif aux signaux faibles.

Prenez des notes et relisez-les

Simple question de respect, si quelqu’un vous explique quelque chose, prenez des notes, ce qui aura aussi pour avantage de vous éviter de reposer la question ultérieurement. Au lieu de papier, utilisez votre smartphone en ayant pris soin de préciser que vous prenez des notes, histoire de ne pas passer pour quelqu’un de mal poli. Relisez ce que vous avez écrit au cours de  la journée pendant votre temps de transport par exemple pour pouvoir le lendemain vous faire re-préciser quelque chose qui vous aurait échapopé.

Les horaires

L’heure à laquelle vous arrivez et partez sera observée non seulement par votre manager mais par vos collègues également. Arrivez à l’heure et ne laissez pas tout tomber dès que votre journée est terminée car si vous le faites dès votre arrivée, votre entourage professionnel se dira qu’une fois bien installé dans votre nouveau poste ce comportement ne pourra qu’empirer. L’humain est ainsi fait.

Tenue vestimentaire

Respectez le dress code de votre entreprise, présentez-vous de façon soignée, d’autant plus si votre fonction est en rapport avec l’image de l’entreprise. Si tout le monde porte une cravate, alors adoptez la cravate même si vous détestez cela.

Smartphone

Il est de plus en plus courant d’utiliser, pour des conversations professionnelles, un téléphone portable et non plus un fixe. Ceci n’est pas une raison pour utiliser votre smartphone pour des conversations privées pendant les heures de travail. Laissez votre téléphone personnel dans votre sac ou votre poche et désactivez les sonneries et vibrations de vos nombreuses applications.

Ordinateur et internet

Ne surfez pas sur internet, même si vous avez quelques minutes de pause. Plongez-vous plutôt dans des dossiers ou de la littérature professionnels ; vous en avez de toutes façons bien besoin au début.

Parler des anciens collègues et de votre précédente entreprise

Il est possible que vos collègues ou votre manager vous demande, naturellement, d’où vous venez et ce que vous y avez fait. Quel que soit le contexte de votre départ, restez discret et si les questions se font plus précises, débrouillez vous pour toujours donner une image irréprochable de votre précédente organisation.

Dans le même ordre d’idées, si quelqu’un vous parle de façon négative d’un collègue actuel, coupez court. Restez réservé, vous connaissez à peine vos nouveaux collègues de toutes manières ; vous n’avez pas d’avis.

Vous vous posez en concurrent vis à vis d’un collègue

Essayez l’air de rien de comprendre si l’un de vos collègues avait des vues sur le poste que vous avez obtenu. Vous pouvez aussi vour renseigner entre quatre yeux auprès de votre manager, dans le cas où vous pressentez qu’il se passe quelque chose de cet ordre. Il vaut mieux que vous le sachiez. Il s’agit, avec ce genre de collègue, de vous montrer aimable et plein de tact, et sûrement pas de vous sentir coupable.

Ne vous positionnez pas en concurrent d’un manager plus jeune que vous

S’il y a une  (importante) différence d’âge avec un manager et si vous avez plus d’expérience que lui, ne lui laissez pas croire que vous savez mieux que lui. Montrez lui qu’il ou elle n’a pas se sentir menacé par votre expérience car cette expérience servira à le/la soutenir, et donc votre manager pourra compter sur vous. Reconnaissez votre manager indépendamment de son âge, il ou elle appréciera.

Je vous souhaite une pleine réussite pour les 255 années à venir.

Petit historique du travail


Qu’est-ce que le travail ? Comment le travail et l’organisation se sont-ils développés ? Comment sommes-nous en venus à travailler  ? Quand cela a-t’il commencé ? Voici des questions qui ne s’imposent pas à l’esprit lorsque l’on est en train de réfléchir à la future stratégie RH. Pourtant, répondre à ces questions pourrait permettre de réfléchir aux pratiques RH aujourd’hui. En particulier l’histoire contribue fortement à comprendre le monde actuel et est un indicateur pour l’avenir.

parc bordelais

Parc bordelais, août 2019.
Photo de moi.

L’apparition des relations de travail réciproques

Le contexte historique permet de comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui et se passera demain. Jusqu’à il y a environ 12 000 ans, les cueilleurs et les chasseurs vivaient au sein de petites communautés regroupant maximum quelques dizaines d’individus qui n’avaient d’autre choix que collaborer étroitement pour survivre. Les premières relations de travail de l’homme étaient donc directes et réciproques. A l’arrivée de l’agriculture, les rapports au travail ont continué sous cette forme. L’agriculture s’est mise à sur-produire, ce qui a rendu possible la création de stocks ; et le travail s’est de plus en plus spécialisé. C’est ainsi qu’on assista à l’arrivée de potiers, fileurs, menuisiers, transporteurs, chaudronniers et prêtres. Le développement de la spécialisation professionnelle a pris des milliers d’années et a conduit il y a environ 7000 ans à la construction des premiers villages, 2000 ans plus tard aux premières cités et plus tard encore aux premiers Etats.

L’apparition du marché du travail

Avec l’arrivée de l’impôt dans les premières villes et cités sont apparus les rapports tributaires au travail. Il n’est pas encore question de marché du travail. le travail était spécialisé mais les individus travaillaient pour leur propre compte. Un marché suppose une multiplicité d’employeurs qui adressent une main-d’oeuvre rémunérée. Ce marché du travail est arrivé progressivement plusieurs siècles plus tard, dans les derniers siècles avant J-C où est apparue la notion de travail en principe librement consenti. A ce moment-là les femmes  ont également pu remplir un rôle. Les premiers employeurs étaient sous-traitants pour les temples et autres organes centraux.

Déplacements dans les notions de travail

Si l’on observe le développement des rapports au travail de ces 500 dernières années, on constate sur le long terme que mondialement le nombre de personnes salariées ne cesse d’augmenter. Parallèlement la part des inactifs grandit également (enfants, écoliers, étudiants mais aussi retraités). L’augmentation de ces deux segments prend la place du travail indépendant, du travail domestique et de l’asservissement.  Les dernières décennies mettent en lumière, à partir de la crise pétrolière de 1973, trois changements structurels dans le travail salarié :

1. un assouplissement dans le contrat de travail
2. une intensification du recours au travail salarié
3. des relations de pouvoir au sein des institutions du marché du travail qui se déstructurent.

Développements récents

Les trois tendances de fond qui se sont développées au fil du temps sont la flexibilisation, l’industrialisation et la digitalisation avec un impact sur l’épanouissement personnel. On constate qu’au fur et à mesure que les machines, les ordinateurs et les robots ont pris en charge une partie de notre travail, la créativité, l’innovation, la satisfaction et le développement permanent de l’individu prennent le devant de la scène. Robotisation et numérique permettent l’amélioration continue.

Quant à la flexibilisation, il est remarquable de noter qu’elle a évolué de très flexible du temps des cueilleurs et des chasseurs, à peu flexible dans la période 1950-2000. Ces dernières années, la flexibilité reprend de nouveau le dessus.

 

 

Source : publiekperspectief.nl

 

Changer de job ? N’attendez pas qu’il soit grand temps de le faire !

De même qu’il est bon de sortir de table en ayant encore un tout petit peu faim (ceux qui me connaissent personnellement vont sourire), mieux vaut chercher un nouveau poste avant que les circonstances ne vous y poussent.

Tant que les inconvénients de votre poste actuel ne sont pas insurmontables, vous ne bougerez pas.

En effet, quand les circonstances sont-elles idéales pour réellement mettre en place ce qu’il faut pour faire le grand saut ? Le jour où vous aurez fait quelques réserves financières ou alors lorsque vous pourrez surfer sur la vague d’une réorganisation de votre entreprise. Mais faut-il attendre cela si au fond de vous, vous sentez qu’il est temps de repartir sur un nouveau challenge ?

Attendre le bon moment, c’est juste attendre. En fait, on ne sait jamais quand c’est le bon moment. Il est impossible d’évaluer quand ce bon moment va se présenter.

Si vous voulez trouver un nouveau poste, donnez-vous en les moyens, personne ne cherchera à votre place

Lu sur internet : “6 mois après ma démission, je me rends compte que le nouveau job, le nouveau défi, n’arrivent pas par l’opération du Saint-Esprit ». Ah bein oui, la bonne blague. Dans la plupart des cas le job n’arrive pas tout seul comme  un grand. Il faut lui donner un petit coup de pouce.

Ceci dit, parfois vous pouvez avoir l’impression que le poste est arrivé tout seul, mais très souvent, c’est parce que vous y êtes pour un tout petit quelque chose.

Une carrière ne se construit jamais par hasard, même si certains le pensent. (même moi). Vous pouvez dire que par le plus grand des hasards vous êtes tombé sur une annonce magnifique qui est faite pour vous ou que vous avez parlé incidemment à quelqu’un qui cherchait un pro comme vous,  mais inconsciemment vous avez participé à ce résultat.

Pourquoi ? Parce que si vous avez une représentation nette du poste que vous souhaiteriez occuper, vous remarquez et reconnaissez les chances qui se présentent sur votre chemin. De plus, vous communiquez avec d’autres et ces personnes vont aussi contribuer à la réussite de votre projet.

On pourrait donc parler de hasard planifié.  Le hasard planifié vous perrmet de suivre votre curiosité, votre instinct, et de les mettre au service des activités professionnelles qui vous attirent. Ce n’est pas pour rien que l’on rencontre des opportunités au moment où on s’efforce d’atteindre un but.

Ceci étant, trop d’action peut jouer en votre défaveur dans la recherche d’un nouveau job.

Par exemple, candidater pour n’importe quel poste pour lequel de près ou de loin vous auriez les compétences. Ou réseauter à bloc en se disant qu’à la longue cela vous rapportera un job.

L’idée c’est de candidater de façon sélective, ce qui est le plus efficient. Egalement, il est bon de prendre le temps de faire une évaluation : quelles sont les actions qui semblent m’apporter le résultat escompté ? Quelles actions se sont avérées contre-productives ? La façon dont vous vous y êtes pris jusqu’ici a-t’elle abouti à un résultat positif ? Que pouvez-vous changer dans votre maniière de faire ? Dans quelle mesure est-il pertinent de modifier quelque peut vos hypothèses, votre point de départ ?

Laissez parler votre voix intérieure en recherchant le juste équilibre entre intuition et action.

Si vous souhaitez changer de job, ne vous laissez pas influencer par la peur ou le doute. Ayez de l’audace.

Pour changer de job il faut un certain courage, voire du culot. C’est normal de douter et de se demander si ce qu’on est en train d’entreprendre est pertinent. Ce n’est pas rien de lâcher la proie pour l’ombre car même si votre poste actuel ne vous convient plus, vous savez ce que vous avez et pas ce que vous aurez.

Attention, la peur ou le doute ne sont pas le signe qu’il faille tout arrêter. Sortir de sa zone de confort est plus ou moins stressant, le cortex primaire veut vous protéger d’un danger et vous fait douter ; il fait en sorte que la peur vous fasse reculer. Ne vous laissez pas brider par ces émotions, elles font partie du process. Soyez persuadé que ce n’est pas dans votre zone de confort que vous grandirez. Evoluer va avec relever des défis ; évoluer va aussi avec se botter les fesses.

Pensez bien que vos doutes et vos craintes sont à la hauteur de votre rêve.

Photo de moi même. Bords de Seine, août 2019.

Hommage à ma manageuse

Tant a déjà été écrit à propos de leadership. Sur les différents styles de management : dévoué, falicitateur, coach. Sur comment on devient un manager ou une manageuse compétent-e, inspiré-e, déterminé-e, plein-e de tact mais par-dessus tout authentique. A en devenir fou. Il est temps de vous rendre hommage.

Un travail de chien ..?

Sans aucun doute. Le manager / la manageuse se sent responsable et craint tout le temps de faire des erreurs. Se mettant en arrière-plan il / elle s’efface devant ses collaborateurs. Constamment les mains dans le cambouis, alors qu’il / elle occupe ce poste parce qu’il / elle savait se retrousser les manches.

Hommage

Je ne vais pas donner les 10 meilleurs trucs pour les managers / manageuses mais plutôt rendre hommage à ceux et celles qui chaque jour se lèvent pour que le travail se fasse.

Merci à vous qui avez les épaules  assez larges pour endosser toute cette responsabilité. Merci pour votre contribution à la satisfaction de vos collaborateurs au travail, votre contribution à la sociéte, à l’économie et à notre style de vie.

Vous êtes notre phare et vous nous aidez à garder les limites de ce qui est convenable et de ce qui l’est moins, dans l’équipe et au sein de l’organisation. Vous êtes les points de repères de tous les collaborateurs, un exemple qui leur permet de se développer. Sans vous, nous serions moins mobiles, moins agiles. Sans votre soin constant, nous ne pourrions pas délivrer aussi bien.

Bien sûr les collaborateurs peuvent être casse-pieds. Ils expérimentent, cherchent à développer tous azimuts, veulent essayer. Cherchant ainsi les limites. Pour délivrer du mieux possible.

Et donc permettez-moi de vous dire :

 

Merci  d’être si patient-e, vous devez être crevé-e ce soir.

Merci  d’être si persévérante-e, vous devez souvent vouloir jeter le gant.

Merci  de nous guider, vous devez tellement douter et pourtant vous nous conduisez au succès.

Merci  de votre soutien, merci pour vos compliments et pour vos recadrages. Qui font tout autant de bien.

 

A Sandra V.

 

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Photo Christine Le Grix

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58 astuces pour améliorer son équilibre vie perso / vie pro

Nous le savons, faire une carrière satisfaisante est d’autant moins facile quand faut mettre chaque jour un repas sur la table, s’occuper des enfants, prendre soin de la maison et faire de temps en temps une activité distrayante. Des chercheurs du Harvard Business Review, des journalistes économiques et des personnalités se sont penchés sur la façon dont on peut mieux équilibrer les différentes sphères de sa vie. Voici 58 astuces.

Tout d’abord, le smartphone

1. Utilisez-le, car très vite il vous rendra plus productif.

2. En vous rendant disponible en permanence vous vous démarquez des collègues qui ne le sont pas.

4. Vraiment, rangez-le de temps à autre.

5. Et désactivez les notifications.

6. Ne répondez pas à vos mails professionnels en dehors des moments où vous êtes au travail.

7. Si votre manager s’y oppose, alors allez travailler chez BMW.

La contribution salvatrice du sport

8. Faites du sport autant que possible.

9. Vraiment, bougez, car cela réduit le stress.

10. Donc levez-vous un peu plus souvent de votre fauteuil au bureau.

11. Faites une réunion debout.

12. Gigotez, n’ayez pas peur du ridicule, c’est bon pour vous.

Faites de vrais repas

13. Réfléchir dès le matin à ce que vous allez manger le midi (lunchbos, restau ou UberEats), vous mangerez plus sainement.

14. Posez un petit en-cas bon pour la santé sur votre bureau (quelques fruits secs, un fruit, une compote).

Le sommeil a toute son importance

15. Dormez suffisamment, 7 à 8 heures par nuit.

16. Instaurez une routine : lire, boire un verre d’eau ou une tisane, écrire.

17. Si possible, n’intervertissez pas un shift matinal et un shift en soirée. Modifiez vos plages horaires fixes de travail le moins possible.

Tout comme la détente

18. Détendez-vous.

19. Allez de temps en temps voir un film.

20. Ou mettez-vous à lire un peu plus.

21. Partez en vacances.

22. Mais uniquement si vous planifiez votre séjour, sinon autant rester chez vous.

23. N’oubliez jamais les bienfaits de l’auto-dérision.

24. Tout en vous souvenant que vous ne parviendrez à quelque chose qu’avec un sérieux engagement.

En résumé, planifiez (presque) tout

25. Planifiez votre journée la veille et fixez-vous des objectifs.

26. Evaluez en combien de temps vous exécutez votre travail et parvenez à l’objectif fixé.

27. Faites un plannning.

28. Vous y ferez tout figurer, y compris des tâches insignifiantes comme l’envoi d’une carte d’anniversaire.

29. Tant qu’à faire, priorisez les tâches qui y figurent.

30. Commencez par ce qui vous semble le plus important, ce qui vous rapprochera de votre objectif final.

31. Ou alors, chaque jour, prenez 5 à 15 minutes pour faire quelque chose d’important.

32. Ne dites jamais que vous n’avez pas le temps. 150 heures par mois ne suffisent pas ?

33. Faites une liste de tout ce qui occasionne du stress chez vous. Ecrire la cause du stress permet de le maintenir à distance.

Plus simplement, tenez-vous à vos routines

34. Tenez-vous à vos routines du matin, de travail, à vos habitudes, tout comme le font les personnes qui réussissent.

35. Cela vous permet de faire baisser le nombre de décisions que vous devez prendre.

36. Encore une fois les routines sont non-négociables.

37. Et en même temps pour innover il vous faudra parfois les bousculer.

Soyez positif

38. Souvenez vous chaque jour de tous les points qui furent positifs pour vous.

39. Vous n’y parvenez pas ? Try harder.

40. Ou vous aimez ce qui est compliqué ? Pas de bol.

41. Meme si parfois, être négatif aide aussi.

Et faites-vous des amis au travail

42. Etablissez des relations chaleureuses avec vos collègues.

43. Faites cela aussi lorsque ce sont des collaborateurs et vous le manager (mais faites attention quand même).

44. Les amis sont non seulement chaleureux mais ils contribuent à une forme de performance.

45. Quoi qu’il en soit, travailler au sein d’une équipe forte c’est parfait.

46. Dites du mal d’autrui, une fois ou autres.

47. Mais attention à ce que vous dites précisément.

Ne travaillez pas trop tard.

48. Ne restez pas trop tard au bureau.

49. Vous pouvez faire des heures supplémentaires mais trop point n’en faut.

50. Attention à l’alcool si vous travaillez beaucoup.

51. Il y a beaucoup d’autres façons que de faire du présentéIme pour montrer à votre chef que vous travaillez beaucoup.

Voyagez avec modération

52. Ne voyagez pas trop pour votre travail.

53. Si c’est incontournable, alors descendez dans un 4 Etoiles****

54. En voyage d’affaires aussi, attention à l’alcool.

Vous êtes tellement surchargé de travail que rien ne marche ?

55. Vous ne pouvez pas rentrer chez vous ? Histoire de leur expliquer pourquoi vous passez tant d’herues au travail.

56. Montrez sincèremment que vous en êtes désolé.

57. Et quand vous êtes vraiment à la maison, soyez-y. Pas de téléphone à table.

C’est vraiment trop ?

58. Alors faites un pas en arrière. C’est aussi simple que ça.

Crédit Christine Le Grix

Les vacances ont été inventées pour ne pas travailler …

‘Mon manager part du principe qu’il doit pouvoir nous joindre pendant les vacances et que nous trouvions cela logique.’

Cette avocate de 27 ans employée d’un gros cabinet a passé une partie de ses vacances dans une chambre d’hôtel à téléphoner à son client. « Le dernier soir, les gens avec qui j’étais en vacances m’attendaient dans le lobby, nous devions aller dîner tous ensemble, je ne pouvais pas raccrocher, j’avais promis à mon manager de vérifier rapidement quelques dossiers qu’elle m’avait envoyés par mail et de rappeler le client. Je dois dire que ceci n’a pas vraiment contribué au succès de mes vacances ».

Elle n’est pas la seule. D’après un institut d’études néerlandais, Multiscope, qui a étudié les habitudes estivales d’un millier de salariés, il apparaît que même en vacances il soit difficile de lâcher son smartphone, 40% des personnes interrogées utilisent Whatsapp au quotidien et un tiers dit continuer normalement à travailler pendant son congé. Lire et répondre aux mails figure dans le Top trois des activités estivales, précédent en deux et en trois les coups de fil aux collègues à propos du travail et les contacts clients.

A quoi ceci est-il du ? Les vacances, c’est justement une période destinée à ne pas travailler n’est-ce pas ? Il est difficile de résister, on a toujours son téléphone sur soi, il y a du Wifi quasiment partout, cela fait bien longtemps qu’on n’a plus besoin de trouver un cybercafé  pour vérifier ses mails. Essayez donc de trouver une destination de vacances où il n’y a pas d’internet !

Cela suppose donc une grande dose de discipline pour ne pas aller voir de temps en temps ce qui se passe au bureau sur son smartphone, par mail interposé. Et puis inconsciemment sans doute, la peur de perdre son emploi, de se voir reprocher une démotivation, n’est jamais très loin … Il n’est pas rare d’entendre un collaborateur dire « si je ne montre pas que je fais mon maximum, la sortie ne sera pas loin« . Sans oublier que les personnes en CDD ne veulent pas risquer de perdre une possibilité d’obtenir un CDI en coupant temporairement avec les affaires courantes.

Se rendre joignable en permanence entraine une surenchère dans les attentes des employeurs et des collaborateurs : même s’il n’est pas dit implicitement que l’on est tenu de se ployer à cette règle non édictée, la possibilité d’un contact « juste au cas où » existe. Ce n’est pas dit, mais chacun part du principe qu’il peut être joint à tout moment.

« Ca me rappelle quelque chose », dit Laura, 28 ans. Employée dans une ONG, elle déclare qu’avant de partir en vacances l’an dernier, les collègues lui suggérèrent de se reposer et d’oublier les emails. Cela n’a pas une multitude de mails s’afficher durant son congé et Laura n’a pas pu faire autrement que d’y répondre. Elle partait en vacances à un moment où il l’ambiance était quelque peu chaotique dans l’entreprise. « Je me sentais coupable de ne pas réagir aux mails et aux appels et je pensais que je pouvais, en consultant mes mails, soulager les collaborateurs toujours en poste ».

Un manager, un employeur est-il fondé à exiger des collaborateurs d’être joignables pendant leurs vacances ? Il n’existe pourtant pas de règle officielle dans ce sens et surtout au nom du droit à la déconnexion, les managers ne doivent pas en principe s’attendre à ce que leurs collaborateurs soient joignables pendant leurs vacances ni surtout soient réactifs. Chacun a droit à se reposer.

D’après une chercheuse universitaire spécialiste dans la psychologie des organisations  de l’université Radboud de Nijmegue (Pays-Bas) les impacts des vacances sur ceux qui ont décroché dès le début de leur congé a permis qu’ils se sentent plus détendus et leur niveau de santé et de bien-être est à son pic au huitième jour de vacances.

En résumé : « même une fois que l’email est envoyé ou que vous avez mis fin à la communication téléphonique, il reste des questions inconsciemment qui continuent à tourner dans les têtes« . C’est dommageable car cela empêche une bonne coupure avec le quotidien professionnel. Les vacances de cette façon ne permettront de récupérer que partiellement d’une fatigue accumulée.  On ne se repose pas suffisamment, ce qui est potentiellement dangereux ; lorsque l’on part déjà plus ou moins fatigué en vacances et qu’ensuite on reste joignable pour un hiérarchique, un manager, des collègues, il n’est pas impossible d’en arriver à une forme de surmenage du fait de n’avoir pas vraiment dételé.

Le fabriquant Daimler Benz (284.015 collaborateurs) a imaginé il y a deux ans une solution pour cesser le flux des mails professionnels: « mail en vacances ». Ce programme efface automatiquement tout email que le collaborateur en congés tenterait de lire à distance.

L’auteur du mail reçoit une information d’absence et la possibilité de contacter le collaborateur. Ce collaborateur, décide d’utiliser ou non cette procédure qui se veut protectrice. Le nombre de collaborateurs sur les 170 454 qui activent ce programme pendant leurs vacances n’est pas connu de Daimler.

Pour ceux qui ne travaillent pas chez Daimler, une posture raisonnable serait de : garder les choses en main : faire en sorte que le travail, les projets à enjeu, dans la mesure du possible, soient bouclés avant votre départ en vacances. Mettez-vous clairement d’accord au bureau en fixant les cas dans lesquels vous êtes joignable. Qui vous remplace ? Qu’attend votre manager de vous durant cette période d’absence ? Posez des règles, ensemble avec votre hiérarchique, et obtenez son accord. Tout se passera au mieux.

Bien sûr, que vous soyez en congé ou non, un certain nombre de problèmes du bureau se produiront. Finalement personne n’est vraiment indispensable, et regarder une fois de temps en temps ses mails est un bon moyen de se rassurer. Simplement parce que cela permet de constater qu’en votre absence, les dossiers continuent à avancer.

Ou alors adaptez votre lieu de vacances. La jeune avocate du début l’a fait : « cette année je suis partie à Los Angeles. A cause de la différence de fuseaux horaires, je n’étais d’aucune utilité pour mon manager. Super vacances ».

Photo Chris Le Grix, juillet 2019

Check list avant votre départ

Sachez qui fera votre back-up

Ill faut savoir qui reprend vos tâches. Il vous faut organiser un réseau autour de votre remplaçant-e de collaborateurs pouvant répondre aux questions et prendre en charge les difficultés toujours possibles.

Sachez ce que l’on attend de vous

Demandez un entretien avec votre manager, pour éviter les mauvaises surprise, l’intérêt sera de discutter des attentes. Réfléchissez-y de votre côté : Est-il indispensable que vous gériez vos mails à distance oubien votre remplaçant-e pourra-t’il-elle le faire ?

Soignez votre message d’absence

Indiquez dans le message les coordonnées du ou de la collègue qui pourra aider votre interlocuteur. Veillez à ce que ses coordonnées soient détaillées et exactes. Ajoutez un jour ou deux à la date annoncée de votre retour pour vous laisser le temps de lire tous les mails que vous aurez laissés en suspens.

Vous comptez quand même travailler ?

Ne vous interdisez pas d’envoyer un mail de temps en temps, faites-le à des heures fixes. Le matin, pas plus d’une heure au total. Ou  à deux jours par semaine fixes. Cela aussi peut se définir ensemble avec les collègues qui restent.

Source : https://www.nrc.nl


Crédit Chris Le Grix

 

 

Fatigue ? Burnout ? Les paris sont ouverts

Voici ce que j’écrivais très exactement il y a 10 ans, le 25 juin 2009.

Quand je pense que je venais de terminer mon mémoire de Master II sur la question …

A vous de me dire : burnoutéé ? Pas burnoutéé ? J’ai retrouvé ces notes dans un journal que je tenais à l’époque, je suis assez édifiée.

« Pour celles et ceux qui ont envie de rire … en même temps c’est vaguement flippant. Alors j’y vais : 

Hier après-midi, dimanche, me sentant fatiguée et mon fils passsant le weekend chez des amis, je n avais aucune logistique à prévoir donc je me suis couchée. Miam miam gros dodo (il devait etre 16h)
Tout d un coup je me réveille : mince, 8H, il est temps que je parte bosser. Et en plus je dois annuler un RV pour Dimitri pour 9H où il ne pourra etre puisqu il s eclate chez les P… et le RV n’ est que pour un certificat pour le sport. Je me douche, m’habille vite fait, pas le temps de me maquiller,j’attrape un paquet de gateaux pour en route en guise de petit-déjeuner, j arive à la gare de mon village. Bizarre, aucun train pour l Etoile, tous pour St Lazare. 20 mn d attente. Tant pis. Je vais à St Lazare, puis prends la ligne 3 jusqu a Villiers puis la 2 jusqu a Victor Hugo et jetermine à pied.


Entre temps j essaye d appeler le médecin de mon fils qui ouvre à 8H30 : répondeur, répondeur, répondeur. Mince ils ont oublié de le désactiver ces andouilles.
Me voilà arrivée au bureau. Je n’y trouve pas l’hotesse mais le veilleur de nuit. Je lui dis : « elle est en retard, Mounie ? » Lui : « non elle bosse pas le dimanche ». Je lui dis : mais on est lundi ! non me dit-il, dimanche. Alice au pays des Merveilles, ça m’a fait le meme effet. Mais j’ai pensé qu’il me faisait une blague.
L’agent d’accueil précise que les ascenseurs ne marchent pas.
Bon je monte à pied au 1er, toujours aucune puce à l’oreille, et je ne peux pas franchir les portes vitrées qui mènent au bureau, verrouilllées les weekends. Qu a cela ne tienne, quelqu’ un du 5e parviendra bien à m ouvrir.
Je monte au 5e. Pas les dames du ménage, pas la jeune femme de l’accueil. Je fais le tour des bureaux, pas un chat, entre-temps il je vois qu’il est 10H du fait du tour par St Lazare et le médecin qui ne répod toujours pas.
Je tombe sur une consultante sénior, Emma, très gentille qui me dit : « dis donc tu bosses tard toi aussi ». Je dis : « non, je viens d arriver, pourquoi » Et elle me dit : c est dimanche.
Je n’ y c omprenais plus rien, j en avais déjà eu un, de dimanche, j avais meme eu mon fils au téléphone qui me demandait de rester chez nos amis jusqu’au lundi alors qu’il n y était que depuis le samedi.

Fortiche quand meme : passer sa soirée en restant 3 heures dans les transports en se croyant lundi matin alors qu’on est dimanche soir 22H. Ce qui m épate, c est que tous les panneaux d’ affichages des gares ont bien dû annoncer 21H quand je suis partie travailler et que je n’aie strictement rien vu.

Bon ce coup ci il est bien 7H ? Je me trompe pas ? »