Lorsque l’on se lance du jour au lendemain dans une activité de formatrice-consultante, on commence par développer son réseau. Et très vite des personnes vous tendent la main.
Odile était de celles-là.

Très professionnelle, d’une rigueur exemplaire, toujours souriante, efficace, très engagée dans sa détermination à développer et promouvoir notre métier, pleine d’humour, et d’énergie, elle était une belle personne. Moi qui débutais dans une activité qu’elle exerçait depuis 10 ans, elle m’a soutenue, m’a coachée, m’a évité des écueils, le tout avec bienveillance, patience et gentillesse.
Pour mes premières interventions en risques psycho-sociaux Odile n’a pas hésité à m’envoyer 300 diapos qu’elle avait mis des heures à élaborer, en me disant « prends ce que tu veux« . Des heures de boulot gratuites, cadeau, juste parce qu’elle était comme ça. Odile était une consoeur au sens premier du terme. Elle estimait que partager son savoir rend autrui plus riche sans s’appauvrir soi-même.
Le 31 octobre elle m’adressait un mail un peu laconique me demandant si je pouvais la remplacer sur une intervention le 6 novembre. J’ai dû décliner, étant déjà engagée sur une autre session de formation. Elle m’a répondu : « Bonne animation chez EFE alors. Inutile de me proposer qlq1. Je t’embrasse, Odile« .
J’apprends à l’instant ta disparition brutale, Odile. J’ai une peine immense. L’instant de quelques mois, tu as été mon mentor, tu m’as aidée à grandir dans cette profession nouvelle pour moi. Je n’oublierai pas.

Photo Pascal Thénault
Cette photo a été prise mi octobre, dans l’Aube où je suis intervenue en m’inspirant une fois de plus de ton travail pour la Seine Grands Lacs.
Je penserai toujours à toi, à chaque fois où j’interviendrai en risques psycho-sociaux.
A ta fille, toute jeune encore, à ton époux, j’adresse mes plus vives condoléances. Tu vas tant leur manquer.
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