8 habitudes à prendre pour trouver un job (publié sur le web)

C&D Mag

8 habitudes à prendre pour trouver un job Avis d’expert

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Pour trouver un job rapidement, il est bon de prendre huit très bonnes habitudes, nous explique le site Careerrealism. Une recette à appliquer dès à…

http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/trouver-emploi-cadre/reussir-recherche-emploi/8-habitudes-prendre-pour-trouver-un-job/

Cet article a été publié le 6 janvier et a connu un certain succès. Depuis j’ai reçu une question : pourquoi avoir une adresse @aol serait-elle un handicap ? Voici la réponse ; aol est le FAI des années 1990 et plus des années 2000. De façon plus globale, le nec plus ultra est d’avoir son propre nom de domaine ; puisqu’il est recommandé d’avoir un site, autant se domicilier sur le domaine de ce site !
pour plus d’info :

http://www.celtmedia.com/using-the-right-email-address

(traduction sur demande) …

 

54 Heures pour apprendre à créer sa start-up

En tant que DRH à temps partagé je m’intéresse tout particulièrement à l’un de mes cœurs de cible : les start-up.

Une association américaine propose à ceux qui ont un esprit entrepreneurial de créer leur structure start-up en un weekend.

Photo Lucas Pintor Derrière ces volets : une start-up en préparation ...

Photo Lucas Pintor
Derrière ces volets : une start-up en préparation …

Il s’agit de weekends où des développeurs, des spécialistes du marketing, des responsables produits ou tout simplement des fondus de la Startup se réunissent pour partager des idées. Après avoir formé un groupe de travail, ils inventent des produits et les lancent.

Ces weekends permettent de partager des expériences pratiques où des entrepreneurs  expérimentés ou novices réfléchissent ensemble et découvrent si leur idée peut se transformer en une entreprise viable. En moyenne, la moitié des participants aux weekends start-ups sont des techniciens et concepteurs, l’autre moitié ayant un parcours commercial.

La session  commence le vendredi en fin d’après-midi avec un petit baratin à micro ouvert ; chacun apporte ses meilleures idées et ce faisant donne envie à d’autres de former équipe avec la personne portant l’idée. Le samedi et le dimanche, les équipes ainsi constituées se concentrent sur le développement client, la validation  des étapes et des idées, selon des méthodologies de startup « lean » pour aboutir à un projet pérenne au meilleur prix. Le dimanche soir est consacré à une session où les équipes font la démo de leurs prototypes ou présentent leur projet et reçoivent un feedback constructif et efficace de la part d’un panel d’experts.

Quel est l’intérêt d’un weekend startup ?

Le site de l’association dit lui-même qu’il a un parti-pris, certes, mais qu’il y a bien une douzaine de raisons pour lesquelles il est intéressant de participer à un weekend startup. Voici quelques arguments :

Formation
Les weekends startup consistent à apprendre en créant. Il ne s’agit pas de simplement écouter la théorie mais d’échafauder sa propre stratégie et la tester dans la foulée.

Démarrage d’un réseau
Ce n’est pas juste quelques échanges lors d’un “happy hour” de soirée. Le weekend startup attire les meilleurs fabricants et acteurs d’une communauté. Par le fait de consacrer un weekend à travailler pour échafauder des idées destinées à construire des entreprises évolutives qui apportent au monde de vraies solutions ; il s’agit de tisser des liens durables et si possible de repartir avec un job voire même un investisseur.

Rendez-vous entre cofondateurs
C’est bien connu, il ne s’agit pas juste d’évoquer une idée, il s’agit de s’appuyer sur une équipe et d’aller le plus loin possible. Les weekends startup sont une excellente façon de trouver un partenaire potentiel avec lequel lancer son activité.

Acquérir une nouvelle compétence
Sortir de sa  zone de confort avec un weekend entier dédié à la créativité et au lâcher-prise. Les weekends startup sont des opportunités parfaites pour travailler à la conception d’une nouvelle plateforme, apprendre un nouveau langage de programmation ou simplement essayer quelque chose de différent.

Le moyen de réellement lancer une activité
Plus de 36% des startups issues des weekends startup sont lancées et en expansion après 3 mois. Globalement 80% des participants prévoient de continuer à travailler avec leur équipe du weekend ou de démarrer leur startup à l’issue du weekend s’ils n’ont pu le faire durant le stage.

Présence de leaders chevronnés
Des leaders locaux issus du High Tech et des startups participent aux weekends en tant que coaches et juges. Ce qui permet aux participants de passer un peu de temps en face à face avec  eux ; c’est excellent de se faire secouer au sein de sa communauté d’un weekend.

Quel prix pour quelle valeur ajoutée ?
Les weekends startup coûtent entre 75 et 150 $, et moins encore pour les étudiants. L’inscription comprend sept repas, pauses, accès à des ressources exclusives mises à disposition  par des sponsors et bien entendu tout le café que l’on est capable de boire.

Une communauté globale et de plus en plus vaste
Il existe déjà une communauté de 45 000 personnes ayant participé à un weekend startup ; leur objectif ? Un monde meilleur …

Pour de plus amples informations :

http://startupweekend.org/

Voici pourquoi les questions du recruteur ne doivent pas vous faire peur …

Voici un article inspiré d’un papier de Amanda Haddaway, Careerrealism.com. J’ajoute mes propres commentaires aux recommandations ! Car il me semble qu’en soi, l’article n’est qu’une synthèse sans grande valeur ajoutée de ce que tout le monde sait désormais en matière d’entretiens d’embauche.

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Il n’est pas rare aujourd’hui de voir des employeurs à faire des interviews basées sur le comportement du candidat afin d’en apprendre plus sur son passé pour évaluer sa performance future ; alors que d’autres entreprises et recruteurs continuent à semer leurs entretiens de pièges pour évaluer la capacité du candidat à tenir le poste à pourvoir.

Même s’il est impossible d’anticiper toutes les questions susceptibles d’être posées durant le processus de recrutement, je vous encourage à vous préparer à quelques-unes des questions les plus compliquées afin d’éviter de vous faire déstabiliser.

photo piquée

1. Quelle est votre plus grande faiblesse?

Il n’est jamais facile de répondre à cette question mais sur la forme, il y a lieu de rester honnête avec le recruteur.

Personne n’est parfait et donc il est facile de mettre le doigt sur ce que l’on peut améliorer. Essayez de ne pas donner d’information qui puisse vous nuire ultérieurement. Parlez de quelque-chose dont vous êtes en train de prendre conscience et sur lequel vous travaillez.

Personnellement je ne cherche pas à citer un défaut qui n’en est pas un. Par exemple le perfectionnisme qui selon le sens du vent peut être un défaut transformable en qualité et que j’ai toujours pensé suspect. Je reste franche en disant que je suis souvent trop rapide, ce qui n’est pas forcément super efficace parce que source d’erreurs. Je dis que je m’ennuie vite et que du coup j’ai besoin de variété (que ne propose pas toujours le poste). Je raconte le problème et ses conséquences, et je fais confiance au recruteur pour qu’il trouve mes faiblesses, c’est selon,  sympa, touchantes ou … humaines.

2. Comment gérez-vous le stress ?

Généralement, les recruteurs cherchent à obtenir une réponse qui les rassure sur votre capacité à traiter des priorités multiples simultanément aux projets qui vous ont été confiés. Une réponse affirmant que le stress fait partie de la vie et que vous savez gérer les défis du poste et faire la part des choses entre vos projets professionnels et votre vie privée peut être la juste réponse qui vous rapprochera du poste.

De mon côté je dis que le stress m’intéresse en tant que composante du poste et qu’un de mes objectifs est de faire baisser le stress de l’équipe qui me sera confiée afin qu’elle soit bien plus performante. Je dis aussi que je ne sais travailler que sous pression (je ne dis pas que la pression, je me la mets moi-même).

3. Racontez-moi la fois où vous avez pris une mauvaise décision

Ce n’est probablement pas la décision en elle-même qui intéresse le recruteur mais plutôt la façon dont vous vous en êtes sorti et le résultat obtenu. Cette question permet d’évaluer votre capacité à résoudre des problèmes et à trouver des solutions.

Spontanément je dis que je pense
avoir pris beaucoup de mauvaises décisions ayant impacté ma vie personnelle mais que professionnellement je n’ai pas vraiment eu à me confronter à une décision que je n’aurais pas dû prendre.

4. Questions concernant la loyauté, l’honnêteté et le bon jugement

Les employeurs souhaitent recruter des personnes intègres, ayant une éthique ; ne vous avisez pas à penser qu’on vous envoie un boomerang lorsque le recruteur vous demande si vous avez déjà menti dans votre vie ou avez eu un dilemme moral.

Comme pour la plupart des questions, l’honnêteté est la meilleure politique dans ce genre de questions.

Je suis complètement d’accord, l’honnêteté est la seule réponse possible. Sauf qu’en situation professionnelle je n’ai pas du tout le souvenir d’avoir caché des choses ou d’avoir eu de dilemme. Mais j’ajoute que cela ne me met pas à l’abri d’une telle situation, et donc que si le cas se présentait, je m’efforcerais d’être transparente et tenterais de résoudre le problème de façon collégiale. Prendre une décision qui touche à la morale sans consulter quiconque est pour moi une forme de dictature. Et je me refuse à prendre des décisions pour le compte de quelqu’un d’autre.

5. Parlez-moi de vous

Cette question apparemment simple n’est facile à traiter que lorsque l’on s’est préparé et que l’on a pratiqué la technique consistant à inclure quelques coups de projecteurs sur sa carrière professionnelle. Voir quelques informations complémentaires pour ceux qui comprennent l’américain : carrière professionnelle.

Vous avez là une opportunité de souligner vos meilleures réussites, donc profitez de cette question si elle vous est posée pendant l’entretien.

Ma meilleure réussite est d’avoir repris mes études à plus de 40 ans et d’avoir obtenu le Saint Graal pour exercer un métier que j’aime énormément quand il peut être exercé dans de bonnes conditions, à savoir HUMAINES. Ensuite ma meilleure réussite à été, tant que j’ai été en poste, d’être la « go-to person », la personne vers laquelle se tournaient les collaborateurs lorsqu’ils étaient confrontés  un problème … professionnel, personnel, existentiel. Mais je ne suis pas sûre que tout recruteur puisse se satisfaire d’une telle réponse. Je peux en inventer plein d’autres, mais la seule qui soit honnête serait celle-ci.

6. Questions concernant vos employeurs ou collègues précédents

Il se peut qu’un recruteur vous interroge sur ce que vous n’avez pas aimé d’un manager ou collègue lors de votre passé professionnel. Ce genre de question permet d’estimer la façon dont vous collaborez ; soyez diplomate dans votre réponse et surtout ne faites aucun commentaire négatif qui puisse se retourner contre vous.

Une autre façon de vous préparer à un entretien compliqué est d’enquêter auprès de vos amis sur les questions les plus surprenantes auxquelles ils ont eu à répondre. Etonnement garanti !

A vos plumes, donc !

Deux anecdotes pour terminer :

En 2006 j’étais à un tournant professionnel et j’ai cherché un temps à changer d’employeur. Je venais de perdre ma sœur et avais été chassée par une start-up dans le domaine de l’électricité « propre ». Velcan. Les échanges avec le DG étaient riches, vifs. Soudain le monsieur se met à parler en anglais ; qu’à cela ne tienne, je réponds, je développe. Et je me rends compte que mon anglais est meilleur que le sien … lui aussi qui est bien vite repassé au français. Pour se reprendre, il me propose d’examnier un peu plus ma vie personnelle et me demande si j’ai des frères et sœurs. Oui, j’ai des frères et sœurs. Mais je venais de perdre ma sœur Catherine très peu de temps auparavant, je n’avais pas fait mon deuil, j’avais « la haine », et donc je lui dis tout de go : « Monsieur, j’ai enterré ma petite sœur il y a 10 jours ». Le recruteur ne savait plus trop à quelle branche se raccrocher. Et ce naturel qui me caractérise ne m’a pas empêchée de décrocher le poste … que finalement j’ai refusé. Mais c’est une autre histoire …

En 2011, j’ai été chassée par une entreprise renommée dans le milieu de la formation continue. C’est le DRH qui m’a reçue. J’ai dû dire deux phrases, peut être trois à mon propos ; le reste, c’est lui qui l’a dit. Sa seule question, si j’étais du matin ou du soir. Je suis du matin. Qu’on se le dise !
Mais, presque trois ans après, j’attends toujours sa réponse formelle …

Ce qui nous amène à un post que je publierai ultérieurement :
l’étiquette en matière de recrutement …

 

Questionnaire de Proust #4 : voici Jacqueline, une de mes collègues préférées …

J’ai aujourd’hui le grand plaisir de vous présenter mon amie Jacqueline. J’ai connu Jacqueline, assez exceptionnelle et dont j’ai toujours admiré un sens de l’organisation incroyable, il y a environ 25 ans, sans doute un peu plus. Je venais de mettre sur pied une des premières associations d’assistantes en France, l’association IIIS à Pau, et Jacqueline m’a suivie, conseillée, encouragée. Toujours partante, toujours pertinente.

Jacqueline prétend ne rien faire puisqu’elle n’est plus en poste salarié. Mais je crois qu’en fait elle n’a jamais été aussi active. Je partage avec elle beaucoup de moments forts, beaucoup de valeurs, de souvenirs. Je partage avec elle le caractère entier du Capricorne. Je suis heureuse de partager sa philosophie de vie avec vous.

A la question : Ma vertu préférée, La qualité que je   préfère chez un homme, chez une femme, chez mes amis, Jacqueline répond   inlassablement :  Le RESPECT

Je lui laisse la parole pour les autres items du   questionnaire ; surprenant parfois !  Moi je dis il faut être gonflé pour vouloir   mourir ailleurs que dans un lit !!! Bonne lecture !

Ma plus grande qualité, mon principal défaut. L’OBJECTIVITE
Mon occupation préférée. NE RIEN   FAIRE (depuis peu…) (mon œil, NDLR)
Mon rêve de bonheur. TROUVER L   ANTI-DOULEURS
Quel serait mon plus grand malheur ? PERDRE L’UN DES MIENS
Ce que je voudrais être. MOI en   MIEUX (impossible, NDLR)
Le pays où je désirerais vivre. AVEC   LES MIENS et LA OU LA METEO AFFICHE 24° PERMANENTS. Sans typhon, ni tornade,   ni cyclone, donc je reste à Bordeaux… A mon avis, les tiens vivent   avec une tornade permanente à Bordeaux, suivez mon regard, NDLR …
La couleur et la fleur que je préfère. CHOIX IMPOSSIBLE. J’aime trop les fleurs, les couleurs et   la lumière.
L’oiseau que je préfère. Aucune   PREFERENCE, mais tout de même, L’HIRONDELLE qui soi-disant «ne fait pas   l’printemps » l’annonce quand même un peu…
Mes auteurs favoris. MA CULTURE EST NULLE   EN LITTERATURE. Mais comme je ne veux pas mourir idiote devant ce vaste   choix ; celui qui m’indiquera l’œuvre majeure à ne pas manquer, sera   aussitôt exaucé… Essaye Christian Bobin, NDLR
Mes héros dans la fiction. ARSENE   LUPIN ; ASTERIX
Mes héroïnes favorites dans la fiction. MARIANNE (vive la république !)
Mes compositeurs préférés. CHOPIN ;   MOZART ; J-J. GOLDMAN ; MICHEL BERGER
Mes peintres favoris. Ceux de la lumière et   ses reflets : LES IMPRESSIONNISTES
Mes héros dans la vie réelle. ERNST   MULLER mon père, pour son passé russe manqué ; MARTIN  LUTHER-KING ;   MANDELA ; BOB MARLEY ;
Mes héroïnes dans la vie réelle. : Simone DEROBERT ma mère dite Madame Courage ; Simone   VEIL pour ses prises de position ; Françoise GIROUD pour sa force et ses   faiblesses ;

Simone Veil, grâce à qui les femmes ont eu la liberté de choisir

Simone Veil, grâce à qui les femmes ont eu la liberté de choisir

Mes héroïnes dans l’histoire. SAINTE   GENEVIEVE ; mère THERESA ; sœur EMMANUELLE….et tant d’autres :   LUCIE AUBRIAC et les « JUSTES »
Mes noms favoris. JE N’EN AI AUCUN DE   FAVORI
Ce que je déteste par-dessus tout.  L HYPOCRISIE ;   LA MAUVAISE FOI
Personnages historiques que je méprise le plus. IL Y EN A HELAS TROP…, mais spontanément :   HITLER ; tous les DICTATEURS mondiaux ;
Le fait militaire que j’admire le plus. L ETUDIANT INCONNU SUR LA PLACE TIAN’ANMEN
La réforme que j’estime le plus. L’ IVG
Le don de la nature que je voudrais avoir. (LE DON) MUSICAL
Comment j’aimerais mourir.   AILLEURS QUE DANS UN LIT
État d’esprit actuel. SATISFAISANT mais   fluctuant avec la météo…
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence. Les MANQUEMENTS
Ma devise. AIDE TOI LE CIEL T   AIDERA

Merci, mon amie.

 
Photo : jacqueline Mazzoli

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Les voeux de l’équipe rédactionnelle (de la publication à laquelle je contribue) !!!

Par  (Rédacteur en chef) le 1 janvier 2014

« La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer. » Peter Drucker

Voeux-2014-dernier-essai

L’équipe « Cadre et Dirigeant Magazine » vous souhaite une année 2014 fructueuse et généreuse

Alexander Kopriwa,  Alice Chevrier,  Anne van der Weide, Aurore Quemard,  Benjamin Lafaye,  Benoit Paris,  Catherine Barbon,  Christine Chartier,   Patrick Daymand,  Edouard Thierrée, Eric Lamirande, Fanny Cheyrou, Francis Dumaurier, Franck Ferrari,  Gaetan Baudry, Hubert Levesque, Jean-Paul Lugan, Luc de Belloy, Mathieu Viltart, Reid Nalliat, Nicolas Fayon, Pascal Goursaud, Pascal Junghans,  Paul-Emile Taillandier,  Stéphane Dangel, Sophie Lhameen, Stéphane Loiret,  Sylvia Bréger, Valerie Bergère, Stéphane Cazenave, Franck Barbier, Hervé Toulemonde

Que votre santé et votre joie resplendissent, Que vos ambitions aboutissent, Que vos recrutements réussissent Que vos promotions vous hissent…

Voici pour vous en ce début d’année le top 20 des articles les plus lus en 2013 1 – Recherche d’un job : 33 causes d’échec les plus fréquentes à éliminer d’urgence 2 – Candidats : questions pertinentes à poser en entretien de recrutement 3 – Faites vous repérer sur LinkedIn par les recruteurs 4 – Psychopathe en costume et cravate 5 – Quand la DRH a le titre de « directrice du bonheur » 6 – Cadre : 17 phrases à éviter 7 –  Steve Jobs : 10 techniques clés de présentation 8 – Patron : 17 phrases à éviter 9 – CV mon ennemi ! 10 – DRH : définition de fonction 11 – Le PDG d’Infosys fustige le cadre qui reste au bureau tard le soir 12 – LinkedIn : 6 conseils pour créer votre profil parfait 13 – Steve Jobs: 10 courtes leçons de marketing 14 – Comment faire fortune dans la franchise 15 – CV : 4 outils pour le faire avec LinkedIn 16 – Trouver un emploi : 24 règles d’or du comportement du cadre qui réussit 17 –  Bonheur au travail : trois théories divergentes 18 – Se mettre à son compte : les règles d’or pour réussir 19 –  “Curriculum à éviter” ou l’art de trouver son job tout simplement 20 – Pour réussir il faut avoir échoué…

Avez-vous un « reverse mentor » ?

Je tiens à remercier Eric Albert, psychiatre pour cet article paru dans les Echos Business le 6 décembre 2013. Voici pour moi une vague de fond qui signe, j’espère, la fin de l’arrogance et du tout hiérarchique. Si ce mouvement s’avère, c’est une bonne nouvelle pour cette année qui débute …

Les jeunes salariés de la génération Y ont des compétences en matière de communication que les dirigeants plus expérimentés n’ont pas. Ces derniers doivent apprendre auprès des nouveaux embauchés.

mentorat generation y senior

Crédits photo : shutterstock.com
Eric Albert est fondateur de l’Ifas.

Une initiative inhabituelle a été prise par le Comex d’Orange. Chacun de ses membres s’est vu attribuer comme mentor un jeune embauché. Ce dernier a pour mission de les aider à mieux comprendre les codes et les usages des différents réseaux sociaux et technologies afférentes. Ce faisant, le Comex prend acte d’une inversion majeure.

Contrairement à l’éternel modèle de l’apprenti qui mettra vingt ans à reproduire le geste parfait de son maître, le nouvel entrant a des savoirs, des compétences que les dirigeants ayant des décennies d’expérience n’ont pas. Plus encore, ils prennent en compte un mouvement de nature à changer en profondeur le fonctionnement de l’entreprise. Cette fameuse génération Y a une particularité. Tous ceux qui la composent ont, à travers leur pratique des réseaux sociaux, institué de nouveaux codes et modes de relation entre eux. Collaboration, égalité des protagonistes (chacun peut s’exprimer sans hiérarchie des acteurs), stimulé par l’envie, souple, contributif, dans le présent sont les mots clefs de leur fonctionnement. Attention, ce n’est pas seulement pour échanger sur leur dernière soirée ou faire des commentaires sur la tenue de leur star préférée, c’est aussi la base du fonctionnement des systèmes en  « open source » et de toutes sortes de projets lancés par cette génération. Une autre façon de travailler.

Le fait que les membres de toute une génération, partout dans le monde, communiquent entre eux avec de nouveaux codes qui posent différemment les bases de la collaboration va bouleverser les entreprises. Malheureusement, la plupart d’entre elles ne s’en sont pas aperçu. Elles demeurent verticales, centrées sur la performance individuelle, rigides dans leur fonctionnement et considèrent que la pression donne de bien meilleurs résultats que l’envie.

Le vent nouveau apporte la créativité, la souplesse et l’épanouissement des acteurs, quand le modèle traditionnel s’accroche à l’ordre, la contrainte et la reproduction des vieilles recettes. Il ne s’agit donc pas seulement pour les dirigeants d’apprendre les rudiments de cette nouvelle donne. Il leur faut aussi s’interroger sur la façon dont ils peuvent s’en inspirer pour faire évoluer le fonctionnement et le management de leur entreprise. Encore faut-il qu’ils développent cette magnifique audace de renoncer à ce statut de personne providentielle dont on aime tant affubler les dirigeants en France.

 

Eric Albert et Laurence Saunders ont écrit un ouvrage, « Stress.fr », qui a été mon livre-référence lors de la rédaction de mon mémoire de Master II.

Les voeux de Manue pour vous

Lac d'anos un 31 décembre Pascal Thenault

Lac d’anos un 31 décembre
Pascal Thenault

« Je vous souhaite de souhaiter. Je vous souhaite de désirer. Le bonheur, c’est déjà vouloir. Comme en droit pénal, l’intention vaut l’action. Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir, et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »

Vœux improvisés de Jacques Brel, lors d’une interview sur Europe 1 le 1er janvier 1968

Questionnaire de Proust #3 : Tanguy Caradec, qui met l’investissement à la portée du plus grand nombre

J’ai voulu vous présenter Tanguy car il tient un blog que j’apprécie beaucoup, au travers duquel il sait rendre simples des choses qui jusque-là me semblaient bien compliquées. Tanguy n’hésite pas à partager ce qu’il sait en matière d’investissement boursier, immobilier, spéculation et autres manipulations mystérieuses, pour en faire bénéficier tous ses lecteurs en les rendant accessibles. J’aime beaucoup son approche pédagogique, en toute modestie, et très démocratique. Je vous invite à aller y puiser des informations et à vous mettre à votre tour à vous la faire version Warren Buffet … Voici l’adresse :  investir et devenir libre

Merci, Tanguy, d’avoir accepté que je diffuse ton portrait sur mon blog ; et le 4/ me touche beaucoup même s’il ne faisait pas partie des questions !

Portrait :

1/ Qui est Tanguy ?Image

Je m’appelle Tanguy Caradec, j’ai 35 ans et dans la vie je suis un passionné d’investissement. On peut dire que je suis tombé petit dans la marmite : j’ai ouvert mon premier plan d’épargne en actions à 16 ans. Et puis j’ai pris de plein fouet le krach internet de 2001. Depuis, en complément à mon activité de salarié dans le privé, je continue à investir et à me former sur tout ce qui se rapporte à l’investissement (bourse, immobilier, or et matières premières,…). Mon objectif est de pouvoir vivre de mes investissements, sans dépendre de mon travail salarié, bref devenir libre financièrement.

2/ Pourquoi un blog pour apprendre à investir ?

J’ai commencé le blog investir et devenir libre en Aout 2013. L’idée me trottait dans la tête depuis quelques temps car je voulais partager ma passion pour l’investissement. Mes proches étaient intéressés par ce que je savais, par mes idées de placements, mais il me manquait un outil de diffusion plus large. Et faire un blog répondait à ce besoin.
Beaucoup de personnes ont des questions sur l’argent mais elles ne trouvent pas forcément la bonne personne pour en parler. Et de fait, beaucoup de gens ne prennent pas les meilleures décisions pour leur argent. Le plus souvent, c’est par manque de connaissances alors que finalement c’est assez simple d’apprendre à investir et cela demande des qualités que l’on trouve chez la plupart des gens. L’important est d’exploiter ses qualités. Pour moi, c’est un avantage clé car apprendre à investir va vous permettre d’atteindre plus vite vos objectifs financiers et de ne pas dépendre de quelqu’un d’autre (votre patron, vos clients) pour vivre.
Ce blog, c’est donc la rencontre entre les questions sur l’argent et les réponses que je peux apporter.

3/ Qu’est qu’on apprend sur ce blog ?

Ma priorité est d’apprendre aux gens à investir. J’écris donc sur les basiques à comprendre comme l’inflation, les intérêts composées, l’importance des  cycles dans l’investissement. Mais aussi  les règles à respecter, ce que j’ai moi-même appris.
Je fais une grande place aux investisseurs qui ont réussi comme Warren Buffett car je pense qu’il faut apprendre auprès de ceux qui ont réussi.  Avec internet, nous avons accès à un grand nombre d’informations mais finalement il faut bien choisir ce que l’on lit pour investir avec succès.
Enfin je partage également mes idées d’investissements du moment. Par exemple, j’explique comment j’ai investi avec succès dans l’immobilier aux USA à partir de 2011. Je donne aussi mon avis sur les placements à privilégier à un moment donné, car finalement le timing est souvent plus important que l’investissement lui-même.

4/ Le mot de la fin

Je voudrais remercier Anne pour avoir publié cette   présentation. Anne était ma collègue lorsque je travaillais comme consultant,   elle est droite et très humaine, 2 qualités finalement assez rares…

L’Excellence – conférence du 1/10/13 au Palais des Congrès,

Trois points de vue sur l’excellence, à la fois originaux et convergents

Voici de façon peu élaborée mais tel que livré l’oral, devant un public fasciné, des déclinaisons possibles de l’optimisme, de la réussite et de l’excellence

 

1er intervenant : Philippe Gabilliet (prof à ESCP, Directeur Scientifique de l’European Executive MBA et Professeur de Leadership,)

Philippe Gallibiet, bien moins sage que sur la photo !

Philippe Gallibiet, bien moins sage que sur la photo !

Le contraire de l’optimisme n’est pas le pessimisme mais le cynisme. « Entre  optimisme et pessimisme, il y a réalisme », dit M. Gallibiet. Quel programme  motivant ! «Comment est ta nouvelle petite amie ? » « Réaliste », ça promet d’être excitant, n’est-ce pas,  on voit tout de suite comment elle est. L’optimisme engendre la créativité, car on sait qu’on va y arriver et on se doit de trouver comment, car l’on sait qu’on va trouver.

L’optimisme, ça s’apprend, et si on se plante, on aura au moins essayé. Vaut-il mieux être celui qui a essayé mais n’a pas réussi que celui qui va dire « j’avais bien raison » (de ne pas me donner la peine d’essayer).

On dit qu’il y a des malheureux, en France, que le monde va mal ; regardons cela de plus près : on est soignés gratuitement, éduqués gratuitement à l’école, il y a des aides, on vit jusqu’à plus de 80 ans. Du temps de Victor Hugo, oui, il y avait des vrais misérables. Les problématiques évoluent, une découverte devient vite obsolète mais fait place à autre chose.

Penser positif est une compétence, une excellence

2e intervenante :  Robin Chase (créatrice de ZipCar et de BuzzCar)

http://www.zipcar.com

http://www.buzzcar.com/fr/

Madame Chase nous a fait sa présentation en français, ce qui est remarquable, puisqu’elle est américaine ; elle  a inventé avec Zipcar un concept collaboratif : des plateformes de locations de voitures de proximité, garées dans votre quartier vous permettant de vous éviter les 30 mn d’attente chez les loueurs traditionnels  etpermettant de louer pour une heure ou deux, plateforme sur laquelle le numéro de permis et autres formalités sont déjà implémentées une fois pour toutes ;  on reçoit un code, on localise une voiture et on paye au temps. Un loueur traditionnel va louer par 24H ; face à ce manque de flexibilité, avec ce concept- là une location  peut être de 2H ou 26H, … Le temps exact nécessaire. Un gain de temps, d’argent, et une agilité bien meilleure.

Par ailleurs, Mme Chase a  monté BuzzCar, nous avons en France son équivalent qui n’a aucun complexe à avoir, http://www.ouicar.fr/

Photo Pascal Thenault

Photo Pascal Thenault

Le concept se base sur la surcapacité. On a une voiture qui coûte 6000 euros par an et on s’en sert une heure par jour, soit 220 heures par an ; coût 30€ par jour, 500€ par mois ; Cette voiture pourrait nous couter bien moins si l’on mettait sa surcapacité intrinsèque à disposition d’autres personnes. Ensuite, il faut baser le business de plus en plus sur un mode collaboratif et un fonctionnement  basé sur la confiance. Il faut que l’utilisateur AIME la philosophie derrière le business qui lui est proposé.

Pour Madame Chase, l’excellence est d’utiliser au mieux ce qui est à notre disposition afin de l’optimiser
L’écologie en plus !

 

3e intervenant, un champion de France, du monde et Olympique de ski de bosses, Edgar Grospiron

« L’excellence c’est utiliser le moins de ressources possibles pour le meilleur résultat ». Monsieur Grospiron cite l’exemple suivant : un champion de 100m ayant gagné sa course, répondit au journaliste qui l’interviewait : « j’ai fait une course parfaite ». Le journaliste demanda pourquoi et le sportif répondit : « j’ai même pas transpiré ».

Bon, il faut bosser et exploiter ses aptitudes. Pour Edgar Grospiron, très modeste, c’est la constitution osseuse de ses genoux qui était son excellence et l’a mené au Pinacle. Avant de partir  aux JO il est allé voir Jean-Claude Killy et lui a dit : « c’est  la France qui va remporter l’or et d’ailleurs ce sera moi ». Dans 50% de ses courses Edgar est arrivé 1er sur toute sa carrière, et dans 70% des compétitions, il a fait un podium. Il n’a jamais pensé « j’y suis arrivé », il a toujours conservé le plaisir avec pour objectif de garder ce plaisir le plus longtemps possible.

grospirron ski de bosses

Pourquoi du ski de bosse ? car avec du recul Edagar Grospirron sait que c’était SON excellence, et il s’est donné les moyens d’être le meilleur sans pour cela se démolir les genoux à vie ni prendre la grosse tête.

Et vous, quelle est votre excellence ?

L’entreprise du futur sera « Work & Care » ! – Article de M. René Duringer – LES ECHOS

L’entreprise du futur sera « Work & Care » !

LE CERCLE. Les solutions de croissance passent par l’innovation à haute dose, celle-ci n’étant possible que si l’entreprise passe au « Work & Care » pour encourager coconception, créativité, coopération, co-innovation, fluidité inter-fonction, etc. Le « Care », c’est une capacité à prendre soin de ses salariés, avec une implication élevée de l’entreprise dans leur santé ou de leur environnement de travail.

 

Photo Lucas Pintor

Photo Lucas Pintor

Les prochains gisements de croissance et de création de valeur ne sont accessibles qu’avec de l’innovation massive. Or, la coconception, la créativité, la coopération, la co-innovation, la fluidité inter-fonction, la performance… ne sont possibles que si l’entreprise propose un biotope favorisant la libération des énergies et donc prenne soin de ses salariés. Il faut que les entreprises se convertissent au « care », ce concept désignant une réflexion sur la place du souci pour autrui. Le chantier de la prochaine décennie pour les entreprises, c’est donc la santé de ses salariés pour développer la performance individuelle et collective (avec du bonheur inside).

En 2013, nous avons égrené les dernières pages du feuilleton d’un capitalisme financier à court terme pas toujours respectueux de son environnement social et sociétal. Avec un pilotage marqué par des baisses d’effectif massives réalisées à titre préventif, une congélation des salaires et des RH low cost nous sommes dans une impasse. Les entreprises organisées en silo avec des structures verticales de type militaire qui n’ont pas compris le mot « empowerment » commencent à se fissurer en produisant des collaborations dégénératives (1+1=-1).

Si le « Work & care » est une évidence stratégique pour les entreprises à la recherche de solutions de croissance durable, c’est aussi une réponse sociétale. Alors qu’au XXIe siècle, on cherche des repères, on attend de la reconnaissance, du contact, des relations vraies, de lien social et une attention de l’autre, des autres. Cela est vrai dans la vie de chacun au quotidien, mais aussi dans le monde du travail…

Prendre soin n’est pas se montrer faible, c’est montrer aux autres une attention véritable et ce comportement est souvent porteur d’un apport positif pour celui qui offre, mais aussi celui qui reçoit. De beaux discours ? Pas seulement. Ce mal-être dans l’air du temps contamine l’univers des entreprises, le transformant peu à peu en univers stérile, vieillissant et allergique à l’innovation.

Sans faire preuve de crédulité extrême, on serait en droit de penser que « prendre soin » de l’autre, de ses salariés, de ses collaborateurs est l’une des clés pour relancer la machine de la créativité, de la productivité et par la même de la croissance. Les entreprises en ce début de millénaire se préoccupent de RSE et cela est louable si l’on se penche sur l’avenir des générations futures. Mais cela ne suffit pas. Comment préparer l’avenir si notre environnement regorge de personnes sans espoir dans le futur ? L’une des réponses est dans le soin d’autrui, le « Care ».

En effet, prendre soin de ses salariés, c’est leur apporter cette reconnaissance qui leur permettra d’assouvir leur besoin d’appartenance à une entreprise dans laquelle ils auront envie de croire et dont ils seront les premiers acteurs. Le besoin de reconnaissance est l’un des facteurs déterminants du mieux-vivre en entreprise qui procure fierté, dignité et ce fameux sentiment d’appartenance. Ainsi, le travail doit être stimulant et l’environnement de travail doit favoriser cette stimulation.

Mais cela ne doit pas rester que des mots ou de belles idées ! Pour réussir, les entreprises doivent investir dans la gestion de la santé et des conditions de travail de leurs salariés. Il n’est pas là question de parler d’assistanat, mais plutôt de procurer un contexte favorisant la créativité, la performance individuelle et collective, la coopération, la coconception, une dynamique organisationnelle faite de motivation, de dialogue et ainsi promouvoir la création de valeur. Des salariés heureux sont des salariés efficaces et créatifs ! Et puis n’oublions pas qu’un salarié heureux, cela se traduit par un client heureux !

Dans la prochaine décennie, les entreprises voulant attirer les meilleurs talents devront être « human centric » et les salariés choisiront les employeurs « best-in-class » dans ce domaine. Alors qu’attendez-vous pour passer au Work & Care ?